quand on parle du loup ... seeley & maxyne

Ma motivation était étonnante aujourd'hui. L'ironie. J'avais réussi à l'employer depuis un bon bout de temps concernant les cours. Je me débrouillais assez dans les matières littéraires mais après. Le néant. Ce matin, dés la première heure de cours, j'étais fatiguée et ailleurs. J'avais mal dormi cette nuit, le lit n'arrêtait pas de grincer, un bruit que je déteste. J'étais presque venue en touriste aujourd'hui, ayant l'esprit totalement ailleurs. Allez savoir où. Heureusement, ce fut le temps de la pause et j'ai pu rejoindre mes amies pour une discussion qui ne concernait en aucun cas des problèmes sociaux des Etats-Unis. Mais même avec elles, j'étais ailleurs comme absente. J'avais toujours le sourire aux lèvres quand je me mis à penser directement à Seeley. Mais malheureusement, son nom entraînait ma sœur. D'ailleurs, la tension entre nous se ressentait au dîner. Nos parents respectifs ne savaient plus quoi faire, en même temps, c'était perdu d'avance. Elle m'énervait tant, mais je l'enviais en même temps. Je l'avais considéré comme un modèle puis j'ai vite saisi qu'elle n'avait pas pris le bon chemin. J'avais choisi la gentillesse, les études. Elle, tout le contraire. C'est sûrement cruel de considérer sa sœur comme une peste arrogante, mais elle était. C'est une véritable vipère, elle me sortait par les yeux. Je voulais lui offrir une seconde chance mais pour la voir la ruiner une nouvelle fois, même pas la peine. Puis, j'ai une petite fierté cachée et je ne voulais pas m'abaisser face à elle. Bref. Mes pensées s'étaient évaporées et j'avais enfin pris part à la conversation aussi stupide soit elle. Je regardais à droite et à gauche comme si je le cherchais du regard. Je pourrais quand même remercier ma sœur de l'avoir ramené à la maison. Mais après ... J'étais genre en concurrence et j'avais demandé l'aide d'un pauvre type, William. Devrais-je lui faire confiance ? J'en sais rien mais dans tous les cas, ça ne pouvait pas être pire. En y pensant ... Bref, la sonnerie de l'établissement avait retentit, me ramenant à nouveau sur terre. J'entendis les soupirs de nombreux élèves, je faisais partie de ces derniers. J'avais même oublié un détail: les casiers. J'avais malheureusement perdu l'idée d'aller au casier grâce à mes pensées. Oh, puis le professeur m'excusera de mon retard. Sinon tant pis. Je quittais mes amies pour rejoindre mon casier qui était plutôt bien rangé. Je remettais une mèche de cheveux et pris un livre pour les cours qui ne m'avait pas plu. Je remis mon sac correctement et pris la route de ma salle de cours. Sauf que je venais de tomber sur Seeley.