ALBA-LOUISE ♣ what it feels like for a girl - END

« I HAD A DREAM, I DREAMED IT FOR YOU, DAD. »
-hatfield parker, alba-louise

made by summerxdais
what is your name? « alba-louise hatfield parker » how old are you? « eighteen yo » where do you come from? « atlanta, georgia » Are you in a relationship? « célibataire » do you like the Glee Club? « le seul endroit où je peux être moi même » what group are you in ? « glee club (si possible ) »

ton prénoms/pseudo? « nadège/joyce » ton âge? « presque quinze ans » pays? « france » ton avatars? « léa michele » que pense tu de MTT? « sublime, splendide, ... » quelque chose à ajouter? « hmm, non, pas pour l'instant (: »

YOU?

13 décembre 1952

le premier jour de l'existence.
Je suis née un certain 13 décembre, dans la jolie ville d'Atlanta, Georgie. Je ne pourrais pas vous dire grand-chose à vrai dire sur ce jour-là. En effet, je ne pense pas que tout le monde se rappelle du jour de sa naissance. D'après ce que j'en ai appris, il y avait beaucoup de monde, beaucoup de ballons et beaucoup fleur mais ... pas mon père. Maman ne m'avait pas parlé de soit, mais je l'ai su le jour où j'ai lu son journal pour en savoir un peu plus. C'est tellement triste je trouve.

08 avril 1955

le dernier jour de la vie à maman.
Ce jour-là, je m'en rappelle. J'avais presque trois ans, je sais que c'est peu, mais je m'en souviens. J'étais dans le salon, avec maman, à jouer avec mes barbies. Et papa est passé, juste à côté de nous. Il portait son costard qu'il porte pour les réunions et, à la main, il avait sa valise. Pour le départ, cela semblait banal. Papa partait souvent en voyage d'affaire, valise à la main. Mais non, ça n'avait rien de banal "Je pars. Vous vivrez mieux sans moi, je ne suis pas digne d'un père. Je vous enverrais de l'argent, ne t'inquiète pas. Mais je ne peux plus vous faire vivre cette vie." Voilà le dernier jour où j'ai vu mon père. Il était beau, mon papa. Et il était gentil. Il me manque terriblement, même si je n'ose pas en parler à ma mère ...

23 juin 1967

le premier jour de la recherche.
Passer de 1955 à 1967, oui, c'est beaucoup. Je vais tout de même vous faire un petit résumé de ce qu'il s'est passé durant toutes ses années. J'ai vécu avec maman, sans jamais revoir mon père. Elle n'en parlait pas, elle m'interdisait d'en parler. J'étais heureuse, oui, mais avec un énorme trou au fond du coeur. Comment pouvait-on interdire sa propre fille de parler de son père? C'est ce soir-là, alors que je venais de rentrer au collège, que je me décidais enfin à trouver une réponse: Qui était mon père? Un homme en costard, ça je sais. Mais sinon? A-t-il eu d'autre enfant? Pense-t-il encore en moi, en dehors de l'habituel "Voici l'argent pour la petite, vous me manquez" sur la carte qu'il joint à son chèque mensuel? J'avais plein de questions et je voulais des réponses, tout de suite. Une idée me vînt alors, trouver le carnet intime de ma mère. Immoral, me direz-vous, mais ... Je suis sûre que vous auriez fait pareil.

08 février 1969

le dernier jour des questions.
Et c'est ce jour-là, ce fameux 8 février que je l'ai retrouvé. C'était pas trop tôt, à mon gout, depuis que je cherchais comment le retrouver. Il vivait dans une petite ville du Wisconsin, seul, d'après mes informations. Je le lançais donc dans un nouveau défi, allé voir papa à l'autre bout du pays. Je ne vais pas vous raconter mon plan diabolique, mais c'est à peine 8 mois après que j'arrivais à partir, seule, pour le Wesconsin.

16 octobre 1969

le premier jour d'une vocation.
J'étais là, devant la porte en bois. J'approchais doucement mon doigt de la sonnette. J'attendis quelques secondes, ce qui me paraissait une éternité. Puis j'appuyai sur le petit bouton. Mon coeur se mit à battre de plus en plus vite, comme si ... Je ne sais pas trop comment décrire ça. Un sentiment de peur et de bonheur en même temps. La porte s'ouvrit et se trouvait maintenant en face de moi un homme, d'une quarantaine d'année. "Ehh ... C'est moi. C'est moi, Alba-Louise Hatfield Parker ... Ta petite fille." Je me souviendrais toujours de ce moment-là et de la lumière qui a éclairé ses yeux quand j'ai dit le mot fille. J'étais là, en face de mon père, comme je l'avais toujours imaginé. Je passais donc ma journée à lui poser des questions et lui fit de même. Nous avions tellement de temps à rattraper et tout cela en seulement deux jours. Puis je lui posai cette question, celle qui allé changeait ma vie à tout jamais. "Qu'est-ce que tu aimes le plus dans ta vie d'aujourd'hui?" Et la réponse fut: la musique. Je savais ce qu'était la musique, mais ce n'était pas ce qui passionnait le plus maman, bien au contraire. Je ne m'étais donc jamais vraiment intéressée à la musique. Papa prit ma main, m'emmena dans une salle qui semblait a première vue être un bureau, ou un atelier. Il attrapa cet objet que je n'avais jamais vu, mais qui s'appelait une guitare. Il s'assit sur un sofa orange, me faisant signe de me mettre à côté de lui et commença quelques premiers accords, avant de se mettre à chanter. "She's walking down the street blind tou every eye she meets do you think you'll be the guy to make the queen of the angels sigh" Je repartis le lendemain, la tête pleine de rêves et de musique. J'aimais mon père, j'aimais ma musique, j'aimais The Doors et tous ses groupes ce rock'n'roll que mon père aimait.

03 mai 1971

le dernier jour de la vie de maman, encore.
"Maman, je dois te parler" Me voilà maintenant majeure et libre de faire ce que je voulais. Et j'avais fait mon choix, oui, j'y avais tellement pensé ses trois dernières années. "Je pars maman, je pars dans le Wisconsin" Elle fût sur le coup choqué, ne savant pas que c'était là-bas qu'habitait mon père. Je lui racontai alors mon périple et ma rencontre avec cette merveilleuse personne. Je lui racontai que depuis ce jour, mon seul rêve était de faire de la musique et que je passais mon temps après lycée à écouter des disques à la bibliothèque. Tout cela ne lui plût absolument pas, mais elle n'avait pas le choix. Je partais, c'est tout, elle allait devoir faire avec. Valise en main, je partis donc de la maison d'Atlanta, promettant à ma mère de revenir un jour. Je pris exactement le même chemin que trois ans auparavant, me retrouvant encore une fois devant cette honnête. Mais cette fois, ce fût bien moins dur d'appuyer sur le petit bouton. "Papa, je viens vivre chez toi. Je veux vivre comme toi, de musique et de paix. J'aime les Doors, les Beatles, les Who, Jimi Hendrix et même Aerosmith. C'est suffisant, ou tu as besoin de plus pour me recueillir? Papa, s'il te plait, dit oui. Je serais la fille parfaite."

28 aout 1971

le premier jour d'une nouvelle vie.
Me voilà aujourd'hui. Étudiante de 18 ans à McDonell High School, je passe mon temps à chanter et à jouer un petit peu de guitare -du moins, ce que papa m'a appris-. Je me sens enfin comblé. Oui, maman me manque beaucoup, mais je sais qu'elle va bien au moins. Mais maintenant laissez-moi vous parler un petit peu du glee club. En fait, je ne sais pas trop quoi vous dire sur le glee club. Selon certain, c'est un club pour les non-populaires, où ils peuvent enfin se retrouver entre eux. Mais pour nous, les membres du club, c'est bien plus que ça. Oui, c'est une façon de s'exprimer. Je ne suis pas vraiment ce qu'on peut appeler impopulaire, mais je ne connais personne au lycée. Au début, il était clair que je voulais passer totalement inaperçue. La nouvelle qui fait parler d'elle, c'était pas pour moi. Puis mon père m'a dit "Tu sais ma puce, tu as du talent!" Talent ... Talent ... Un mot qui pourrait en faire rêver plus d'un. Certes, le glee club allé descendre ma popularité au plus bas, mais je m'en moquais bien. Ce que je voulais, c'était faire de la musique, c'est tout. Et quel musicien préférerait sa popularité à sa musique? Aucun. Oui, c'est la bonne réponse.