Jeisa ☮ I will say the only words I know that you\\\'ll understand.

« WHEN YOU MAKE PEACE WITH THE WORLD, YOU MAKE PEACE WITH YOURSELF ☮. » - Cooper, Jeisa

made by BANANA•HAMMOCK!

what is your name? « I'm Jeisa Heaven Cooper » how old are you? « I'm eighteen » where do you come from? « I come from here, of Wisconsin. » Are you in a relationship? « I'm a single woman » do you like the Glee Club? « No. It's stupid. » what group are you in ? « I'm a simple student. » your are ... Joyeuse Têtue Déterminée Indiscrète Sensible Impulsive

___ J’ouvris les yeux et le soleil m’ébloui. J’étais allongée dans l’herbe humide de la rosée, les yeux plissés, la bouche entrouverte. Doucement, je levais ma main droite vers le ciel, essayant en vain de toucher le ciel, de frôler les nuages, de caresser le soleil. Des pas me sortirent de ma rêverie et je tournais la tête vers mon père. Il me souriait, son éternel appareil photo à la main. Alors que je me redressais, il me fit signe de ne pas bouger. Je restais alors immobile, le regard perdu parmi les nuages. Je pouvais le sentir s’installer près de moi, faire la mise au point de son appareil. « Ne bouge pas mon cœur. Tends ta main comme tout à l’heure. »J’obéis, je tendais à nouveau mes doigts devant moi, plissant encore les yeux à cause du soleil et entrouvrant à nouveau ma bouche rosée. « C’est bien mon cœur. Tu es si jolie. » Je me mis à sourire, laissant entrevoir deux rangées de dents blanches. Doucement, sans raison apparente, je posais mes doigts sur mes lèvres. « Parfait. » souffla mon père. Je me redressais alors, m’asseyant en tailleur face à lui. Une légère brise se mit à souffler vers moi, soulevant ma frange, les flashes crépitaient et je riais, innocente et inconsciente.

La pluie tombait sur Chippewa, si bien que mes parents en venaient parfois à regretter Los Angeles. Ma vie défilait si vite en ce temps-là, avant l’événement. C’était un jour comme un autre, je sortais de l’école privée de Chippewa accompagnée de mes amies lorsque mon père m’interpella. Habituellement c’était ma mère qui venait me chercher, mon père travaillait de ces heures-ci. Je fis alors la bise à mes amies et rejoignais mon père, heureuse de le voir à la sortie des cours. Lorsqu’il attrapa ma main sans un mot, je compris que quelque chose n’allait pas. Au lieu d'être souriant et joyeux, il était froid et anxieux. Il me poussa dans notre petite voiture verte et démarra en trombe. Les mains crispées sur le volant, il ne pipait mot. « Papa, tu as oublié mon gouter. » Hasardais-je avec un petit sourire au coin des lèvres. Sa réponse me figea sur place. « Tu goûteras un autre jour. Maintenant, tais-toi. » Je me mis à fixer le tableau de bord, ne comprenant pas ce qu'il se passait. Soudain, la voiture freina et s'arrêta après que mon père ait effectué un créneau. Il sortit de la voiture et fit le tour pour venir m'ouvrir, silencieux. Une fois hors du véhicule, je regardais autour de moi. Nous étions au St Joseph's Hospital, je fronçais les sourcils. « Papa ! Je ne veux pas qu'on me fasse de piqure ! » Il ne me répondit pas, se contentant d'avancer vers le hall d'entrée. Une fois à l'intérieur, nous parcourûmes un dédales de couloirs blanc. Et nous nous arrêtâmes près des blocs opératoires. Je venais de comprendre pourquoi ma maman n'était pas venue me chercher ce jour-là, pourquoi je ne goûterais pas aujourd'hui. Mon père s'assit sur une chaise et je pris place à ses côtés. Il me fit signe de monter sur ses genoux, ce que je fis. Une fois assise sur ses cuisses je me tournais vers lui et approchais mes lèvres de son cou. « Maman... elle est dedans ? » Je le sentis soupirer et hocher la tête. Le temps me sembla durer des jours et des jours, la nuit était tombée depuis un long moment lorsqu'un chirurgien à la blouse tachée de sang vint parler à mon père. A moitie endormie, je n'entendais que des birbes de conversation. « Complications... Mort... Hasardeux... Peu de chances... » Mes yeux jusqu'alors entrouverts s'agrandirent d'horreur. Je sautais de ma chaise et allais taper de mes poings contre la porte de métal. « MAMAN ! MAMAN REPONDS ! » Mon père accourut suivit du médecin, il me tira vers lui tandis que je lançais mes poings dans le vide. « MAMAN ! Maman ! Maman... » Ma voix se tue, roque, cassée, douloureuse. « Chut, mon ange. Viens-là. Tout va bien ce passé. Tu verras. » Il mentait et au fond de moi, je le sentais. « Raconte. » Il retourna s'asseoir et me posa sur ses genoux, à nouveau. Puis il se pencha vers moi et commença à me bercer de sa voix roque. « Cet après-midi maman est allée faire les courses à la superette, elle à mit les sacs dans le coffre et elle est montée dans sa voiture rouge. Hop ! Elle était sur la route de la maison, pour ranger tout notre repas avant d’aller te chercher, quand un camion croisa son chemin. » Sa voix se fit plus tremblante. « Tu vois le camion, il allait trop vite. Maman, elle débouchait d’un feu quand il est passé, c’était rouge et il est passé. » J’ouvris grand la bouche. « Mais il faut pas ! Il faut souffler et, hop !, il devient vert ! » Il me sourit tendrement, de ce sourire paternel, protecteur, aimant.

« Mademoiselle Cooper, pouvons-nous savoir ce que vous faites ? » Je roule des yeux et soupire. Shit ! En même temps une élève à quatre pattes sous son bureau, c'est plutôt rare. Je me redresse en me cognant la tête, naturellement, et lisse ma jupe. Un sourire hypocrite se dessine sur mon visage et j'ouvre la bouche. « Excusez-moi monsieur, j'ai fait tomber mon stylo parterre. » Il me regarde pas, mais alors pas du tout, convaincu. « La prochaine fois, vous le ramasserez en colle. » Je lance un sourire crispé à monsieur le chieur de service et me penche vers ma trousse. Le professeur reprend le fil de son cours et j'en profite pour déplier le papier que vient de m'envoyer Elena, ma meilleure amie. « Chou ! Ce soir, chez moi, 22h30 ! Soirée de malade comme on les aime. » Je soupire et me met à rire. J'attrape mon éternel bic noir et rédige ma réponse. « Chaaauud ! Compte sur moi. J'squate chez toi pour toute la nuit. Et la prochaine fois, le papier tu l'envois sur la table, pas en dessous. » Je plie le petit papier en quatre et l'envoie sur la table d'Elena. Le manège continue jusqu'à la fin du cours de math. De toute façon, pas besoin de suivre, je suis une bonne élève sans avoir besoin de travailler. Il semblerait que je tienne ça de ma mère. A la sonnerie, je me lève, range mes affaires en vitesse et vais la rejoindre. Elle me fait un sourire sadique et je roule des yeux. « Tu sais que j’aime te voir à quatre pattes mon choux. » Je lui fais un regard plein de sous-entendu et passe langoureusement ma langue sur mes lèvres, le tout en effectuant un déhanché sensuel. Nous éclatons de rire sous le regard des autres élèves. A ce jour, je suis une fille assez populaire, qui sort avec des mecs, qui a des bonnes notes, qui se fous de la gueule des gens. Il m'arrive encore d'aller dormir dans le lit de mon père lorsqu'il y a un orage. On n'oublie pas les personnes, on s'habitue à leur absence. « Arrête de penser à ta mère et viens, Jeisa ! » Je soupire, amusée. « T'es chiante Bébé ! »

ton prénoms/pseudo? « Remember, ou Justine pour les intimes. » ton âge? « J'ai 14 ans et six mois. Bande de curieux ! » pays? « France. Of course. » ton avatars? « Emma Roberts. » que pense tu de MTT? « Le contexte me plais et le design est trèès beau. (aa) » quelque chose à ajouter? « Prosternez-vous à mes pieds ! »

YOU?

une invasion d'emma roberts c'est la première fois que je vois deux personne qui la veulent sur un forum.
brefouille, BIENVENUE & bonne chance pour ta fiche

Spoiler:

je flood, mais je peux pas m'en empêcher. (a)
WILD CHILD, j'adooooore. et je voulais prendre emma moi aussi, au début XD mais quelqu'un avait commencé sa fiche avec. blablatage de vie intense disons.
BREF. j'espère que vous trouverez un bon arrangement (a) toutes les deux.

CETTE PHRASE. la meilleure.
bref, je suis repartie au loin (:

Bienvenuuuuuue
J'aime les invasions d'Emma

Spoiler:

Abi, je te rassure, je ne l'ai jamais vu non plus ahah *sors*

Le troisième seulement ? Et moi qui comptait faire un super lien... *chantaaaaaaaaaaage*

Bon, bon, va pour deuxième alors...