ALYSSA. social raport card.

c'est l'histoire de trois petits cochons qui mangeaient trois petits produits laitiers par jour. et tout d'un coup, paf paf paf le loup.

PREMIEREPISODE alyssa chantait sur les bancs de la chorale. sa voix avait cette beauté, ce cachet, que cameron n'avait jamais entendu. mais ces baraguinages la rendaient sourde. d'un pas quoi de plus certain, elle se rendit au chevet de la jeune fille et l'humilia en public. son goût des mots, des choix de mots devrai-je dire, montrait son intelligence. cameron n'y était certes pas aller de mains mortes. ses paroles résonnaient dans la tête d'alyssa, pétrifiée, qui ne voulait qu'une chose, que cameron la laisse partir. ce fut chose faite, après le long discours. autant dire que la connaissance partait mal.

DEUXIEMEEPISODE cameron marchait paisiblement dans la rue, les baladeurs sur les oreilles, la musique à fond. elle rentra dans des toilettes pour le moins publique et remit une touche de maquillage, autant dire que ce n'était plus une touche, mais une bonne dose. manque de bol, quand elle sortit, une jeune fille la percuta. elle avait beau s'excuser mille fois, cameron n'en faisait rien. toutes ses affaires éparpillées, elle en voulait à mort à cette demoiselle. et la, déclic. il lui semblait l'avoir déjà vu. alyssa aussi. cette dernière commença donc à partir, lâchant, de sa franchise, quelques insultes par-dessus son épaule à l'encontre de cameron, afin de lui cracher ce que cameron était réellement. cam', évidemment, ne se sentait pas de rescasser le passé, sur la véritable personne qu'elle était. elle attrapa alyssa par le bras et toutes deux se regardaient d'un regard noir, profond. cameron finit par lâcher, brutalement, un « si tu savais ». alyssa eut aperçu quelques larmes, mais cam' se ressaisit aussitôt, reprenant le contrôle d'elle-même et flanqua, d'un geste inconscient, une bonne gifle à alyssa, qui partit furax.

TROISIEMEEPISODE les deux jeunes filles buvaient en terrasse de café et cameron reconnut alyssa. elle lui lança, d'un ton amusant qu'elle n'employait que rarement, « encore, trois fois, ça va là ». et elles se mirent à rire en coeur. cameron se rapprocha d'alyssa, la discussion fut lancée. elles s'expliquèrent sur les accidents qu'elles avaient eu mutuellement, le tout fut réglé, en partie. parce qu'après avoir fini la boisson, cameron ne trouva plus sa voiture, et demanda poliment, pour une fois, à alyssa si cette dernière pouvait la raccompagner. bien entendu, ce fut un oui, content. en route, les embouteillages pour retourner à chippewa, les jeunes filles étant allées un peu plus loin que leur ville, tout explosa. cam' ne comprenait pas pourquoi alyssa se bornait à vouloir attendre, alors qu'une route donnait sur la ville, apparemment que personne ne connaissait, et c'est cela qui retint alyssa. cam' réfléchit, et aussi intelligente qu'elle était, elle décida de ne plus rien lui dire, ça gâcherait tout. quand une voiture passa par la route indiquée par cam' à alyssa, cette dernière la suivit, et toute la file fit pareille. manque de pot, elle donnait en cul de sac et toute voiture derrière ne pouvait ni reculer, sauf si la dernière le faisait mais comme le conducteur était descendu, ni avancer. la discute éclata encore une fois. « mais si tu ne me l'avais pas indiqué », « et c'est toi la conductrice pouffiasse, c'est à toi de décider de la route, c'était juste un putain de conseil », « comment tu m'as appelé ? », « laisse béton, c'est pas le sujet, idiote, ramène moi chez moi c'est tout », « mais tu vois bien qu'on est coincé, aide moi », « démerde toi, puisque tu ne veux pas m'écouter », « aller quoi », « ta gueule ». journée horrible. elles se lancèrent toute la discussion du bar et cam' finit par dire « c'était une merde d'accident, tu crois que je t'apprécie ? soigne ta naïveté ma vieille ». le chemin jusqu'à la maison de cam' fut rythmée par ces paroles imbéciles. et chacune racontait une version des faits différentes. vive les ennemies. quoique peut-être une nouvelle amitié ? à suivre ...